Mon repas de Noël - Ah ben c'est sûr, un boudin c'est pas photogénique...
C'est sûr que pris en photo comme ça, sans prévenir, un petit boudin, même Antillais...
Et pourtant...
Quel délice, ces petites choses chaudes et fondantes (comfort food, même que quand le grand âge de la trentaine approche, on peut se dire: "Et au moins je pourrai continuer d'en manger quand j'aurai plus de dents!!" ;-)
Petite, le boudin c'était pour moi le truc infâme que mes cousins se tartinaient parfois sur leur pain à 4 heures. Une coutume de sales gosses caledoches, à laquelle je ne participais pas, toute princesse que j'étais:
"Gneeeerk... le boudin c'est trop caca.
-Pff, t'es trop nulle, t'es rien qu'une fille!"
En Martinique, j'ai découvert les petits boudins de là-bas, qui ont réhabilité les saucisses sanguignolentes à mes yeux. J'en raffole! Pimentées comme j'aime (c'est à dire à mort!) :-P
Pour Noël, j'ai eu envie de ça. Un truc chaud, rond, dodu, bien piquant. Et qui ne ressemble pas à une dinde (je crois que s'il y a un truc qu'on ne peut pas reprocher au boudin, c'est de ressembler à une dinde!)
Ceux-là ne sont pas en provenance directe des Trois-Ilets ou de Fort-de-France (y avait un type avec un chapeau basque sur la tête sur l'étiquette... j'crois pas que c'était un Antillais...?..) mais ils ont fait l'affaire pour une envie subite, accompagnés d'un petit achard de légumes bien relevé aussi.
Slurp!
"Ah, t'as pas fait de la purée avec les boudins??" (Doudou, bien sûr, qui d'autre?? What else?? ;-))
PS: quoi, y en a qui s'attendaient VRAIMENT à ce que je donne une recette de boudins faits maison??? ;-)